Partager
Dossiers
primaire
Reportage

La classe numérique de demain

Le numérique à l'école
© KN / Shutterstock
Les écoles du XXIe siècle subissent de plein fouet la révolution technologique en cours : à travers les nouvelles technologies et les nouveaux contenus numériques, mais aussi à travers les élèves qui grandissent entourés de ces mêmes technologies. Une double problématique que les étudiants de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle ont décidé de questionner.

À quoi ressembleront les classes de demain ? Quelles évolutions, quels aménagements, quelles fonctionnalités devront-elles dans l’avenir contenir ? Comment seront placés les élèves ? Vers quelles directions se porteront leurs regards et leurs gestes ? C’est sur toutes ces questions que les élèves designers de l'ENSCI / Les Ateliers se sont penchés, dans le cadre de l’atelier de projet “Physique de la Classe Numérique”1 qui court sur ce 1er semestre 2014 en partenariat avec en partenariat avec les éditions Nathan, Bordas et Retz.

Un semestre pour envisager le futur
L’atelier de projet est parti du constat que l’aménagement spatial et le mobilier des classes ont relativement peu évolué depuis un siècle, et que les supports d’apprentissage intègrent encore relativement peu les possibilités offertes par le numérique. Il entend de ce fait proposer une réflexion sur la classe de demain, en explorant "les nouvelles formes physiques et numériques qui pourraient s’installer dans une classe". À l’issue de ce semestre, les étudiants auront réalisé une classe échelle 1 avec des mobiliers, équipements et dispositifs numériques fonctionnels. Classe présentée à la Gaité Lyrique (Paris, 3e arr.), durant le festival Futur en Seine2 et dont la découverte sera ouverte au public.

Un retour aux fondamentaux
Avant de pouvoir concevoir la classe de demain, les étudiants en design ont d’abord assisté à différentes conférences portant notamment sur l’histoire de l’éducation, mais aussi sur les différents modes d’apprentissage et sur l’évolution du mobilier. Ils se sont ensuite répartis en cinq groupes de recherche. C’est en effet l’une des spécificités de l’ENSCI de placer l’étudiant au cœur du processus. Il appartient à chacun d’entre eux d’émettre ses vœux (motivés) pour participer à tel ou tel atelier, leur professeur validant ensuite (ou non) leur choix. Ce sont aussi les étudiants qui se répartissent ensuite "naturellement" selon leurs affinités d’apprentissages. Autre particularité de l’école, les ateliers ne correspondent pas à des "niveaux" mais mélangent des étudiants à différents stades d’avancement dans l’école (tout juste intégrés ou en fin de cursus). Cette mécanique participe à la fois à la responsabilisation et à l’enrichissement de chacun.

Une analyse sur le terrain
En parallèle des conférences, les étudiants ont donc nourri leur réflexion sous forme de groupe de recherche. Cinq thématiques on...

Envie de lire la suite ?
Créez votre compte gratuitement !
J'y vais
0 commentaire(s)