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"Les ateliers individuels de manipulation développent l'autonomie des enfants face aux apprentissages"

  • "Les ateliers individuels de manipulation développent l'autonomie des enfants face aux apprentissages"
    Installation de deux tours de 10 tiroirs déplaçables
  • "Les ateliers individuels de manipulation développent l'autonomie des enfants face aux apprentissages"
    Cahier individuel reprenant les codes couleurs des domaines du programme
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    "Les ateliers individuels de manipulation développent l'autonomie des enfants face aux apprentissages"
Enseignante depuis 32 ans, Agnès Belin-Dequidt a participé l'an passé, avec ses 30 élèves de PS/MS de Montmorency, à notre groupe de travail autour de la mise en place d'ateliers individuels de manipulation (AIM). Une occasion immanquable, elle qui souhaitait depuis deux ans mettre en place ce type d'ateliers dans sa classe. Rencontre.

- Pourquoi avoir décidé de participer au groupe de travail sur les AIM l'an passé ?

Depuis 2 ans j’essayais de mettre en place des ateliers autonomes dans ma classe. Le dispositif AIM correspondait à mes questionnements : Comment structurer ces ateliers ? Quelle place dans l’organisation hebdomadaire, l’articulation avec les apprentissages programmés ? La possibilité d’échanger, de mutualiser les actions et la réflexion ont également motivé mon inscription.

- Comment avez-vous mis en place le dispositif ?

Dans ma classe de Montmorency (l'année dernière), j’avais choisi de ranger le matériel dans deux tours de 10 tiroirs que je pouvais déplacer, et qui prenaient peu d’espace. Dans cette classe composée de 30 élèves de PS et MS, j’avais une colonne pour chaque niveau. Je proposais les AIM trois après-midis par semaine au groupe de MS (séance de 30 minutes par groupe de 8 élèves) puis au groupe de PS après la sieste.

Cette année, je suis dans une école dans le XXe arrondissement de Paris, je m'occupe de 20 élèves de MS. J'ai installé deux tours pour ½ classe, deux après-midis par semaine, et depuis peu sur le temps d’accueil du matin.

- Vous avez donc réitéré l'expérience dans votre nouvelle d'école cette année ?

Je poursuis en effet les AIM dans ma nouvelle classe où j’ai du adapter le dispositif au groupe et à l’emploi du temps très irrégulier sur Paris. J’essaie de les proposer sur le temps d’accueil du matin depuis peu de temps, en plus des deux après-midis par semaine.

- Qu'est-que cela a changé dans votre pratique de classe, dans l'organisation ?

Les AIM facilitent un fonctionnement plus différencié et développent l’autonomie de chacun face aux apprentissages. Ils permettent de proposer des situations de transfert plus riches et d’observer le réinvestissement des séquences d’apprentissage proposées en groupe classe ou en petit groupe.

Cette pratique m’a obligée à rester en retrait et à observer les stratégies et procédures des élèves plus finement, c’est très enrichissant. La verbalisation, en échange individuel ou en collectif au moment des bilans, permet de clarifier et préciser "ce que l’on apprend à l’école".

- Comment avez-vous présenté le dispositif aux élèves et aux familles ?

J’ai présenté le dispositif aux MS sur le temps de l’après-midi pendant que les petits étaient à la sieste. Nous avons démarré au mois de novembre par une présentation collective et une mise en action en demi groupe (tous les élèves font les AIM sur une après-midi).

J’ai expliqué chaque atelier et les règles de fonctionnement : rangement des tiroirs, installation sur les tables ou dans d’autres espaces en fonct...

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